Environnement

Tout au cours des différentes phases de production, de transformation et de consommation des aliments, des efforts sont faits pour minimiser les impacts négatifs sur l’environnement, voire pour créer des effets secondaires positifs. Cela rend notre système alimentaire plus durable sur le plan écologique.

Indicateurs:

Bien-être animal: Le bien-être physique et psychologique des animaux, y compris les conditions dans lesquelles les animaux sont élevés pour maintenir leurs comportements naturels, leur alimentation, leur manipulation, leur transport et abattage, et la prévention de souffrances inutiles. Les animaux doivent avoir la possibilité de vivre de manière appropriée à leur espèce, et être en bonne santé, sans danger, bien nourri, sans peur ni souffrance. 

Biodiversité: La biodiversité est la variabilité des écosystèmes, des espèces de ces écosystèmes et du génome de ces espèces. En agriculture, elle comprend la variété et la variabilité des animaux, des plantes et des micro-organismes qui sont nécessaires pour maintenir les fonctions de l’agroécosystème, sa structure et ses processus visant à assurer la sécurité alimentaire. Dans les écosystèmes aquatiques, cela inclut la variabilité des organismes vivant qui en dépendent, que ce soit dans l’eau ou à proximité de l’eau. Cela comprend également la conservation et l’amélioration de ces écosystèmes. 

Santé de la flore et de la faune: La santé de la flore et de la faune concerne le contrôle des animaux nuisibles / ravageurs et des maladies pour maximiser la production et pour prévenir la perte de récoltes en utilisant le contrôle biologique, culturel, chimique, et intégré. Dans l’agriculture biologique, il y a l’approche ‘ferme entière’ qui utilise les systèmes naturels pour de la prévention et de la réduction des animaux nuisibles / ravageurs et pour créer un système de biodiversité durable et robuste. La santé de la flore et de la faune concerne également la gestion des relations écologiques sans contrôle absolu des mauvaises herbes, des ravageurs et des maladies, et l’utilisation des méthodes qui améliore le biote bénéfique, maximise et préserve les insectes utiles, recycle les nutriments, minimise les perturbations à la terre, etc.  

Fertilité des sols: Les objectifs et processus pour prévenir la dégradation des sols et pour réhabiliter les terres dégradées. Utiliser les processus de l’amélioration des sols pour améliorer les propriétés physiques, chimiques et biologiques de la terre. 

Bien-être économique

Tour travailleur du secteur alimentaire a une sécurité financière actuelle et future. La société dans son ensemble prospère à travers leurs activités de production alimentaire et sociaux. Une production alimentaire plus locale, circulaire et solidaires est encouragée.

Indicateurs:

Souveraineté des producteurs: Les agriculteurs et les organisations contrôlent les décisions économiques et techniques qu’ils prennent. La diversification est encouragée. Afin d’éviter de dépendre d’une seule culture / produit ou des subventions externes, l’utilisation de marchés alternatifs est favorisée. Cela comprend également la formation de coopératives volontaires et démocratiques, équilibrant la recherche du profit et répondant aux besoins et intérêts de leurs membres et de leurs communautés. 

Distance de transport: La distance entre l’endroit où la nourriture est cultivée ou fabriquée, et l’endroit où elle est consommée. Elle représente l’empreinte carbone des aliments en termes de transport. 

Economie locale: Une économie circulaire et solidaire relie les producteurs et les consommateurs dans des marchés locaux et soutient le développement économique local. Les besoins, les ressources et les capacités locales font aussi partie des solutions agroécologiques pour des marchés plus équitables et durables. Les circuits alimentaires plus courts peuvent augmenter le revenu des producteurs et aider à maintenir les prix équitables pour les consommateurs.

Bien-être sociale

Chaque être humain est capable de satisfaire ses besoins humains fondamentaux de a le droit et la liberté de poursuivre ses aspirations à une vie meilleure, sans compromettre la capacité des autres et des générations futures à en faire de même.

Indicateurs:

Conditions de vie décentes: Les conditions de vie décentes désignent les biens, les capabilités et les activités qui répondent aux besoins pour maintenir une qualité de vie sûre et décente et accroître la sécurité des moyens de subsistance des personnes et de la communauté dans laquelle une organisation fonctionne. Elles comprennent également la possibilité de faire des épargnes pour les besoins et les objectifs futurs. Il y a un droit à la qualité de vie, à l’éducation et à la formation pour les compétences et les connaissances (développement des capacités), à l’accès équitable à la terre et aux moyens de production. 

Equité sociale: L’égalité et l’inclusivité avec lesquelles les ressources sont distribuées et les opportunités sont fournies. Toute personne et sa qualité de vie est reconnue comme étant d’une importance capitale. Tous les groupes de population ont droit aux opportunités de manière équitable, ne sont pas victimes de discrimination et ont accès à des ressources égales, à l’éducation et à des opportunités de carrière.

Droits du travail: Les droits du travail incluent les droits légaux et les droits de l’homme liés aux relations de travail entre les travailleurs et leurs employeurs, étayés par le droit du travail et de l’emploi. Les organisations n’acceptent pas le travail forcé, servile ou involontaire, ni le travail des enfants nuisible à la santé physique ou mentale ou entravant l’éducation des mineurs.

Pratiques du commerce équitable: Ils comprennent à la fois les droits légaux et les droits de l’homme qui permettent à tout producteur d’avoir accès à des marchés où des prix équitables sont négociés de manière stable et sur la base des coûts réels. Les accords sont établis à long terme et les contrats comprennent des processus de règlement des discordes. Ils comprennent également la liberté et les droits d’association, les exigences de partage pour l’utilisation des connaissances traditionnelles et culturelles (savoirs indigènes), la négociation collective (pour les salaires, les conditions de travail, etc.), les prix équitables, le droit équitable à des négociations (avec un résultat équitable) et la résolution de conflits.

Bonne gouvernance

La façon dont les entreprises mènent leurs actifs, et organisent leurs processus de décision a le but d’augmenter la durabilité. Toutes les informations sur les produits sont transparentes et accessibles. Les entreprises utilisent des approches participatives et peuvent être tenues responsables de leurs déclarations.

Indicateurs:

Transparence: La transparence est une manière de partager l’information, d’avoir de la confiance, une communication ouverte, ainsi que le respect et la considération entre les parties prenantes. Les procédures, les politiques, les décisions et les processus de prise de décisions sont partagés. Elles sont accessibles au public et à toutes les parties prenantes affectés par les activités de l’organisation. Les informations sur les marques ou les produits sont fournis via des outils accessibles publiquement, tels que des sites Web ou des cahiers des charges.  

Participation: Dans la participation, toutes les parties prenantes affectées par les activités de l’entreprise sont identifiées (y compris celles qui ne peuvent pas facilement revendiquer leurs droits), habilitées et encouragées à être impliquées dans le développement et dans les partenariats (engagement des parties prenantes), tenues informées et engagées dans la prise de décisions (participation efficace). L’objectif est le partage d’informations et d’expertise, le transfert de connaissances dans de multiples directions, la valorisation des connaissances locales, le renforcement des communautés et l’encouragement des partenariats locaux, tout en enseignant les principes de l’agro-écologie et de la durabilité. Dans la participation, toutes les parties prenantes substantiellement affectées par les activités de l’entreprise sont identifiées, habilitées et invitées prendre part aux décisions sur les activités impactant leur vie et impactant l’environnement de façon majeur. L’identification des parties prenantes comprend l’examen de la façon dont les asymétries de pouvoir peuvent empêcher l’engagement des parties prenantes vulnérables et un effort pour identifier les obstacles à l’engagement et pour les surmonter.

Gestion durable: La gestion durable comprend l’amélioration continue dans les domaines de l’intégrité environnementale, de la résilience économique, du bien-être social et de la bonne gouvernance, l’objectif ultime des opérations étant pleinement en phase avec le développement durable d’une société (responsabilité civique). Une organisation devrait avoir un plan de durabilité avec une vision holistique de la durabilité de ses activités. Cet engagement devrait être clair pour le public, le personnel et les autres parties prenantes à travers leur énoncé de mission ou autre déclaration, et être contraignant pour la direction et les employés. La responsabilisation comprend la garantie que ces informations sur le rendement de la gouvernance sont complètes, correctes, accessibles et divulguées (diligence raisonnable). Le ‘triple rapport’ sur les résultats exige que la performance d’une entreprise soit évaluée en termes économiques, sociaux et environnementaux. Cela devra permettre aux entreprises de prendre de meilleures décisions car elles ont une meilleure compréhension de l’impact total de ces décisions. 

Environment

Efforts are made, during the various phases of production, processing and consumption of food, to minimise negative impacts on nature and even create positive side effects. This makes our food system more ecologically sustainable.

Indicators:

Animal welfare: The physical and psychological well-being of animals, including the conditions in which animals are kept to maintain their natural behaviour, feeding, handling, transport and slaughter and the avoidance of unnecessary suffering. The animals must be able cope in a species-appropriate way within the conditions in which they live, and be healthy, comfortable, safe, well nourished, without fear or suffering.  

Biodiversity: Biodiversity is the variability and diversity of ecosystems, of species in these ecosystems and of the genome within these species. In agriculture it includes the variety and variability of animals, plants and micro-organisms which are necessary to sustain the functions of the agro-ecosystem, its structure and processes towards, and in support of, ensuring food security. In aquatic ecosystems it includes the variability of living organisms relying on it whether in the water or living near it. It also includes the conservation and improvement of such healthy ecosystems.

Health of flora and fauna: Health of fauna and flora is about the controls of pests and disease to maximise production and prevent crop loss through the use of biological, cultural, chemical, and integrated control. In organic farming there is a wholefarm approach using natural systems to prevent and reduce pests and creating robust sustainable and biodiverse systems. The health of fauna and flora is also about managing ecological relationships without trying to control weeds, pests and disease, and use methods to enhance beneficial biota, maximise and preserve beneficial insects, recycle nutrients, minimise disturbance to soil etc.

Soil fertility: Targets and processes preventing land degradation and rehabilitating degraded land. The use of soil improvement practices to improve the physical, chemical and biological properties of the soil.

Economic well-being

All workers in the food sector have present and future financial security. Society prospers through their food production activities, building both financial and social gains. More local, circular and solidarity-based food production is fostered.

Indicators:

Producer sovereignty: Farmers and organisations are in control of the economic technical decisions that they take. Diversification is encouraged. In order to avoid dependence on a single crop/product or external subsidies, the use of alternative markets is favoured. This also includes the formation of cooperatives that are voluntary and democratic, balancing the pursuit of profit and meeting the needs and interests of their members and their communities.

Food miles: The distance between the place where food is grown/made and the place where it is eaten. It represents the food’s carbon footprint in terms of transportation.

Local economy: A circular and solidarity economy reconnecting producers and their consumers in a local market and supporting local economic development. Local needs, resources and capacities are part of planning agro-ecological solutions for more equitable and sustainable markets. Shorter food circuits can increase the incomes of food producers and maintain a fair price for consumers.

Social well-being

Every human being is able to fulfill their basic human needs, and has the right and freedom to pursue their aspirations for a better life, without compromising the ability of others and of future generations to do the same.

Indicators:

Decent livelihoods: Decent Livelihoods refer to the assets, capabilities and activities that meet the needs to maintain a safe, decent standard of living and increase livelihood security for people and the community in which an organisation operates. It also includes the ability to save for future needs and goals. There is a right to quality of life, education and training for skills and knowledge (capacity development), fair access to land and means of production.

Equity: The fairness and inclusiveness with which resources are distributed and in opportunities provided. All people and their quality of life are recognised as of central importance. All population groups are given opportunities in an equitable way, are not discriminated against and have access to equal resources, education and career opportunities.

Labour rights: Labour Rights include legal rights and human rights related to labour relations between workers and their employers, underpinned by labour and employment law. Organisations do not accept forced, bonded or involuntary labour, nor child labour that may harm the physical or mental health or hinder the education of minors

Fair trade practices: They include both legal and human rights that allow anyone in production to have access to markets where fair prices are negotiated in a stable way and based on true costs. Agreements are long-term and contracts include processes for settling disputes. It also includes the freedom and rights of association, sharing requirements for the utilisation of traditional and cultural knowledge (indigenous knowledge), collective bargaining (for salaries, working condition etc.), fair prices, fair right to negotiations (with equitable outcome) and conflict resolution.

Good governance

The way companies conduct business, manage their resources and assets, and shape decision-making aims at increasing sustainability. Product information is transparent and accessible. Companies  use participatory approaches and can be held accountable for their claims.

Indicators:

Transparency: Transparency means information sharing, trust and open communication, respect and consideration amongst stakeholders. Procedures, policies, decisions and decision-making processes are shared and publicly accessible to all stakeholders affected by the organisation’s activities. Information about brands or products are provided via publicly accessible tools such as websites or labelling specifications (cahiers des charges).

Participation: In participation, all stakeholders affected by the enterprise’s activities are identified (including those not easily able to claim their rights), empowered and encouraged to be involved in development and partnerships (stakeholder engagement), kept informed and engaged in decision-making (effective participation). The aim is sharing of information and expertise, knowledge transfer in multiple directions, valorising local knowledge, strengthening communities and encouraging local partnerships, while teaching principles of agro-ecology and sustainability. Through participation, all stakeholders substantially affected by the enterprise’s activities are identified, empowered and invited to share decision making on activities impacting their lives and having major environmental impacts. The identification of stakeholders includes examining how asymmetries of power can prevent the engagement of vulnerable stakeholders and a commitment to identifying barriers to engagement and overcoming them.

Sustainable management: Sustainability management includes continuous improvement in the areas of environmental integrity, economic resilience, social well-being and good governance, with the ultimate goal of operations being fully in line with sustainable development of a society (civic responsibility). An organisation should have a sustainability plan with a holistic view of its activities’ sustainability. This commitment should be clear to the public, personnel, and other stakeholders through their mission statement or other declaration and be binding for management and employees. Accountability includes ensuring that such governance performance information is complete, correct and accessible and is disclosed (due diligence). Triple bottom line reporting demands that an enterprise’s performance be assessed in economic, social and environmental terms. This should enable enterprises to make better decisions because they have a better grasp of the full impact of these decisions.